Ma petite gourmandise

Je suis devenue une accro de la cuisine japonaise. Et pourtant mes débuts en la matière n'étaient pas prometteurs du tout.

Ma toute première expérience s'est avérée être un échec quasi total. Je me suis même demandée pourquoi autant de personnes avaient un tel engouement pour cette nourriture à base essentiellement de riz (que je trouvais vraiment fade) et de poisson cru (que j'ai eu du mal à apprécier).

Et puis, je ne sais pour quelle raison, j'ai voulu retenter l'expérience. Résultat encore décevant à mon grand regret. Mais à croire que j'étais maso car j'ai insisté plusieurs fois encore.

Aujourd'hui, j'en suis devenue dingue ! Je constate aussi que mes goûts ont complètement changé de direction. Alors qu'au départ je préférais les brochettes, que j'aimais moyennement les makis et que je n'aimais pas les sushis, voilà que maintenant l'ordre est totalement inversé !!! Que ne ferais-je pas pour un sushi !!!

Et puis, en plus de me faire plaisir gustativement parlant, je fais aussi un énorme bien à mon corps.

Il faut savoir que les sushis ont l'énorme avantage de concentré plusieurs qualités nutritionnelles essentielles.

Tout d'abord, ils sont relativement pauvres en calories ; il faut compter 400 calorie environ pour 7/8 pièces selon les ingrédients choisis. Ils n'alourdissent pas l'estomac et se digèrent facilement.

Si l'on a coutume de dire que le saumon et le thon sont des poissons gras, on oublie facilement que les acides gras Oméga 3 qu'ils contiennent sont rares et précieux pour notre organisme. Par ailleurs, le poisson est riche en vitamine B12, favorisant la régénération de nos petites cellules.

Mais ce n'est pas tout, la sauce soja est riche en magnésium, en potassium et en fer, tandis que le gingembre et le vinaigre de riz ont des propriétés anti-bactériennes. La pâte wasabi n'est pas en reste, puisqu'elle est truffée de vitamine C.

Mais l'ingrédient champion de toutes catégories reste la feuille de nori : elle contient de la vitamine A, de l'iode, qui facilite le bon fonctionnement du cerveau et limite le dépôt de cholestérol dans les artères.

Donc, à bas l'avarice !  Consommons-en autant que nous voulons !

Maintenant, votre bourse ne peut peut-être pas se le permettre. Seule solution : vous mettre au fourneau. La recette n'est pas bien compliquée, par contre cela demande un certain coup de main. Mais avec un peu d'entraînement et un bon couteau.... Si j'y suis arrivée, pourquoi pas vous

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